État Initial de l’Environnement du PCAET de Bassée-Montois

Marqué par l’omniprésence de l’eau, le Bassée-Montois est traversé par la vallée de la Seine, dans laquelle s’enchevêtre le lit mineur actuel du fleuve, d’ancien bras devenus annexes hydrauliques, des canaux, d’autres annexes plus ou moins remaniées par l’Homme et de nombreux bassins, issus de l’exploitation de carrières. Depuis les plateaux de part et d’autre, des affluents du fleuve sillonnent les coteaux. La vallée, qui comprend la réserve naturelle nationale de Bassée, est un réservoir de biodiversité et corridor écologique majeur de la région, de même que les massifs boisés au nord-ouest du territoire.

Les carrières jouent un rôle très spécifique dans l’évolution des paysages et de l’occupation des sols. Elles contribuent de façon majoritaire à la diminution des espaces agricoles dans la vallées, tandis que leur restauration après exploitation conduit à la création d’espaces en eau (bassins renaturalisés ou destinés aux activités de loisirs) et de boisements. Certains cours d’eau du territoire présente un état satisfaisant du point de vue tant écologique que chimique, ce dernier critère tendant à s’améliorer depuis quelques années. Toute la partie nord est concernée par un aléa fort liés au retrait-gonflement des argiles, et le relief accidenté sur une partie du territoire rend les risques de ruissellement et de coulées de boue très présents.